L’art vivant implique le corps dans la création d’une esthétique intercorporelle : relation directe avec le public, échanges entre les partenaires, émersion de sensations intimes. Par le contact tactile des mains, des corps et des peaux, des informations invisibles sont activées dans les réseaux nerveux, hormonaux et cérébraux. Ainsi, les artistes se reconnaissent par la projection de leur espace corporel qui repose sur une sensibilité empathique, dans une reconnaissance affective et sur une résonance motrice.
Bernard Andrieu est professeur en Staps à l’Université Paris-Descartes et directeur de l’EA 3625 TEC. L’ouvrage est soutenu par le GDRI836CNRS Body Ecology bye Physical Adapted Sportives Activities.
Cyril Thomas est responsable de la recherche et du développement au Cnac, co-titulaire de la chaire ICiMa.