Cette table ronde se tiendra à l’Atalante mercredi 10 juin à 18h30 dans le cadre du temps fort marionnettes Pyкa Puppet Estival(du 4 au 11 juin).
Le spectateur contemporain pratique quotidiennement la « navigation » : d’une « fenêtre » vers un lien hypertexte qui l’entraine vers de nouvelles « interfaces ». Il ne lit plus, il lie… et cela fait évoluer la façon dont il s’empare des éléments de la représentation.
Nos instruments sont ils affutés?
Nous postulons que la Marionnette, dans son utilisation actuelle, peut être considérée comme une forme d’écriture de plateau. Elle est une strate de sens, une structure – support de l’invisible, un objet de dévoilement perpétuel des énigmes de l’existence humaine, individuelle et collective.
La Marionnette n’est donc pas une illustration mais bien la source d’un langage à part, d’une langue originale, d’un système de signes inédit. Elle sollicite les sens et interroge les bornes de la pensée purement verbale par la volonté d’art et de style des marionnettistes.
Et si l’objet, la Marionnette et sa matière scénique trahissaient le langage et sa police pour permettre à l’artiste une incursion dans l’indicible et dans l’INTER-DIT?
Tout ceci paraît extrêmement complexe et mérite un débat dont nous demanderons à Philippe Choulet – Professeur Emérite de Chaire Supérieure en Philosophie, Agrégé d’Université – de poser le cadre et qu’animera Emmanuelle Ebel – chercheure en Arts et formatrice, auteure d’une thèse portant sur les esthétiques actuelles des arts de la Marionnette – en compagnie de A.Barsacq, P. Blaise, G. Callies, Y. Faï, E. Ibrahimov, J.-L. Heckel, F. Lazaro et S.
Mottram.
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Association nationaledes Théâtres de Marionnettes
et Arts Associés