Sur le vif
Spectacle
Le Murmure des pierres
Auteur: Création collective d'une idée originale d'Elena Bosco
Mise en scène: Création collective d’une idée originale d’Elena Bosco
Technique: MARIONNETTES DE TABLES, SILHOUETTES, OMBRES, VIDEO, CUBES ET COMEDIENS
Aujourd’hui, les villes s’étendent en tache d’huile sur la planète, explosent et happent plus de la moitié de la population mondiale. Pourtant, nous les sentons fortement menacées de disparition dans leur essence profonde. Les villes ne sont plus le lieu du vivre ensemble, de la rencontre, du politique, de la naissance et de la lutte d’idées, mais un terrain rentable, l’objet de convoitise d’une poignée de puissants et de leurs affaires.
Les villes sont menacées. À la fois elles sont aimées. Pour créer Le murmure des pierres, nous sommes partis à la rencontre de nombreux habitants de différentes villes.
Nous leur avons demandé de compléter la phrase “Ma ville c’est...” et de nous expliquer pourquoi et comment une ville devient MA ville.
Les personnes que nous avons interviewées nous ont tous témoigné du sentiment d’appartenance profond qui les lie et les construit jour après jour dans les villes où ils vivent. Ils nous ont raconté des histoires d’amour et d’amitié, avec toutes les complications, les conflits et les difficultés que l’amour et l’amitié impliquent. Au final, c’est bien nous, les habitants, qui faisons les villes !
Ou alors, cela n’est qu’illusoire, et nous sommes destinés à devenir des petits engrenages, ou même à être broyés par cette mécanique complexe où le politique et le marché tissent des liens inextricables, que peut-être plus personne ne contrôle ?
La phrase “C’est ma ville” se situe à une frontière : celle entre le sentiment d’appartenance et l’affirmation de la propriété.
Allons-nous renoncer et abandonner les villes, ou continuer de lutter pour elles ? Pourquoi lutter ? Comment lutter ? Pouvons-nous vraiment choisir de ne pas lutter pour elles ? Les villes sont un produit typiquement humain, elles marquent le début de la civilisation, et ce au niveau même du mythe et du symbole. Si elles sont le révélateur de notre propre humanité, sauver les villes reviendrait alors à nous sauver nous-mêmes...
Mise en scène:
Le projet Le murmure des pierres se construit sur trois ans, de 2010-2011 à 2012-2013.
Dans cette proposition, Le pont volant – La robe à l’envers confirme sa démarche artistique en conjuguant trois étapes de travail :
- la récolte de témoignages,
- les ateliers de formation,
- le travail de création.
Le murmure des pierres est une création développée par trois comédiens-marionnettistes, un auteur, une plasticienne, un créateur son, un créateur vidéo et un créateur lumière, sur la base des témoignages récoltés lors des interviews.
Nourris de cette base commune, et en nous imposant la contrainte de chercher différentes façons de conjuguer le réel et le poétique, et de tester comme des alchimistes des formules à différents dosages et pourcentages, nous avons travaillé, de manière autonome et en parallèle, une écriture en images, une écriture en paroles et une écriture en sons.
Le travail collectif au plateau nous a permis de confronter ces trois écritures, jusqu’à aboutir à une forme de narration par fragments articulée autour de trois sujets dramaturgiques : les habitants interviewés avec leur voix et leurs mots, les personnages inventés des urbanitologues, et Le Dernier dans la tour à mi chemin entre réel et fiction.
Les comédiens-manipulateurs du Murmure des pierres jouent des personnages et manipulent à vue des images vidéo, des marionnettes portées à la plastique très minimaliste, des ombres chinoises, et des cubes blancs constituant un décor multiforme et changeant qui prend vie sous les yeux des spectateurs.
Nous cherchons ce point où le réel et le théâtre peuvent se rencontrer, se provoquer, s’entrechoquer pour renouveler et questionner le regard que chacun de nous porte sur sa ville, sur sa propre place au sein de la ville, et sur le rôle à éventuellement prendre dans la ville.
Distribution
jeu, manipulation et écriture scénique Elena Bosco, Daniel Collados, Cécile Vitrant
textes Alan Payon
direction Elena Bosco
scénographie et marionnettes : Fleur Lemercier, assistée par Elena Bosco
création son David Schaffer
création vidéo et régie générale Ludovic Desclin
création lumières Romain de Lagarde
collecte d’interviews Elena Bosco, Daniel Collados, Alan Payon, Cécile Vitrant
Déjà passé
Auteur: Création collective d'une idée originale d'Elena Bosco
Mise en scène: Création collective d’une idée originale d’Elena Bosco
Technique: MARIONNETTES DE TABLES, SILHOUETTES, OMBRES, VIDEO, CUBES ET COMEDIENS
Distribution
jeu, manipulation et écriture scénique Elena Bosco, Daniel Collados, Cécile Vitrant
textes Alan Payon
direction Elena Bosco
scénographie et marionnettes : Fleur Lemercier, assistée par Elena Bosco
création son David Schaffer
création vidéo et régie générale Ludovic Desclin
création lumières Romain de Lagarde
collecte d’interviews Elena Bosco, Daniel Collados, Alan Payon, Cécile Vitrant