Sur le vif
Spectacle
Le rat et le serpent
Les ateliers du spectacle
Auteur: Jean Pierre Larroche et Balthazar Daninos
Mise en scène: Jean Pierre Larroche et Balthazar Daninos
Le rat et le serpent est une pièce d’une vingtaine de minutes pour marionnettes d’après un texte de Jean Pierre Brisset.
Jean Pierre Brisset est un « fou littéraire » (mort en 1919) qui construisit un vaste système linguistique – il s’agit ni plus ni moins que de déconstruire la langue (le français) par le procédé du calembour et de la reconstruire en s’appuyant sur le fait que « l’homme est né dans l’eau, (et que) son ancêtre est la grenouille ». Au passage il invente une étonnante et drôle poétique.
« La parole a pris son origine chez le bi-archiancêtre, la grenouille, il y a plus d’un million et moins de dix millions d’années. Les grenouilles de nos marais parlent le français, il suffit de les écouter et de connaître l’analyse de la parole pour les comprendre.
La grenouille n’a pas de sexe apparent, mais quand elle devint forte et immense comme en témoignent les squelettes trouvés partout dans les terrains géologiques, les sexes se développèrent et le langage acquit une étendue considérable. C’est alors que l’éternelle puissance créa les anges les plus purs, c’est à dire les mots les plus vivants et les plus abstraits tels que création, être, essence, puissance.
Car le mot, qu’on le sache, est un esprit vivant.
La parole est un immense tissu, sans couture, dont les diverses parties sont réunies par un fil ténu, plus ou moins apparent et plus ou moins caché. Le fil de cette trame est celui que présente à la vue la forme j’ai du verbe avoir. C’est en ajoutant sans cesse à cette première idée que la parole s’est formée.
Le feu d’amour a tout créé ; c’est du sexe que le soleil, la lune et les étoiles se sont élancés dans l’immensité. Rien n’est venu du dehors en l’esprit de l’homme ; c’est l’esprit de l’homme qui a pris possession de tout ce qui existe.
Tout mot est né du sexe offert au visage. »
Jean Pierre Brisset
Distribution
Scénario et mise en scène : Jean Pierre Larroche et Balthazar Daninos avec l’aide de Thierry Roisin
Interprètes : Mickaël Chouquet et Juliette Belliard
Voix enregistrée : Hélène Larroche
Réalisation du dispositif et des accessoires : Benoît Fincker, Jérémie Garry, Pascale Hanrot, Jean Pierre Larroche, Jacotte Sibre
Déjà passé
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Centre culturel irlandais
Ile-de-France
11/09/2020
12/09/2020
École primaire publique Ferdinand Buisson
Grand-Est
04/02/2017
04/02/2017
Les ateliers du spectacle
Auteur: Jean Pierre Larroche et Balthazar Daninos
Mise en scène: Jean Pierre Larroche et Balthazar Daninos
Le rat et le serpent est une pièce d’une vingtaine de minutes pour marionnettes d’après un texte de Jean Pierre Brisset.
Jean Pierre Brisset est un « fou littéraire » (mort en 1919) qui construisit un vaste système linguistique – il s’agit ni plus ni moins que de déconstruire la langue (le français) par le procédé du calembour et de la reconstruire en s’appuyant sur le fait que « l’homme est né dans l’eau, (et que) son ancêtre est la grenouille ». Au passage il invente une étonnante et drôle poétique.
« La parole a pris son origine chez le bi-archiancêtre, la grenouille, il y a plus d’un million et moins de dix millions d’années. Les grenouilles de nos marais parlent le français, il suffit de les écouter et de connaître l’analyse de la parole pour les comprendre.
La grenouille n’a pas de sexe apparent, mais quand elle devint forte et immense comme en témoignent les squelettes trouvés partout dans les terrains géologiques, les sexes se développèrent et le langage acquit une étendue considérable. C’est alors que l’éternelle puissance créa les anges les plus purs, c’est à dire les mots les plus vivants et les plus abstraits tels que création, être, essence, puissance.
Car le mot, qu’on le sache, est un esprit vivant.
La parole est un immense tissu, sans couture, dont les diverses parties sont réunies par un fil ténu, plus ou moins apparent et plus ou moins caché. Le fil de cette trame est celui que présente à la vue la forme j’ai du verbe avoir. C’est en ajoutant sans cesse à cette première idée que la parole s’est formée.
Le feu d’amour a tout créé ; c’est du sexe que le soleil, la lune et les étoiles se sont élancés dans l’immensité. Rien n’est venu du dehors en l’esprit de l’homme ; c’est l’esprit de l’homme qui a pris possession de tout ce qui existe.
Tout mot est né du sexe offert au visage. »
Jean Pierre Brisset
Distribution
Scénario et mise en scène : Jean Pierre Larroche et Balthazar Daninos avec l’aide de Thierry Roisin
Interprètes : Mickaël Chouquet et Juliette Belliard
Voix enregistrée : Hélène Larroche
Réalisation du dispositif et des accessoires : Benoît Fincker, Jérémie Garry, Pascale Hanrot, Jean Pierre Larroche, Jacotte Sibre
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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Centre culturel irlandais | Ile-de-France | 11/09/2020 | 12/09/2020 | |
École primaire publique Ferdinand Buisson | Grand-Est | 04/02/2017 | 04/02/2017 |