Sur le vif

 

Cette exposition, comme le spectacle Possession dont elle est tirée, convoque la marionnette et la magie nouvelle pour rendre possible ce qui paraît impossible, en troublant nos perceptions et convoquant nos sens autrement.

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Et si Lewis Carroll n’avait pas écrit « Alice Through the Looking Glass » ?

Antonin Artaud, des années après la publication du célèbre roman, en a revendiqué la paternité et réécrit certains passages. Il a adressé un courrier resté célèbre au traducteur officiel de Lewis Carroll de l’époque, André Parisot, pour dénoncer ce scandaleux plagiat.

"(...)Jabberwocky n'est qu'un plagiat édulcoré et sans accent d'une oeuvre par moi écrite et qu'on a fait disparaître(...)."

(A.Artaud, lettre à A.Parisot, 1945)

A quel point une chose devient-elle « nôtre » lorsque l’on s’empare d’elle ? Dans chacune des installations, l’univers de Lewis Carroll devient autre, et la présence aussi ‘dévoratrice’ que ‘transformatrice’ d’Artaud n’est jamais loin. Appropriation d’une œuvre, plagiat par anticipation ou transformation permanente...? La métamorphose n’est-elle pas un passage obligé, lorsqu’il s’agit de franchir cette frontière et de passer de l’autre côté du miroir...?

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Animer l’inanimé, traverser les apparences

Violaine Fimbel explore et s’approprie les codes de la magie nouvelle pour créer le trouble, le magique. Et répond par là-même à un problème muséal crucial pour qui tend à exposer la marionnette : animer l’inanimé, reproduire le geste marionnettique sans présence humaine visible. C’est une installation « vivante » qui est proposée aux spectateurs, et c’est cette dimension-même de vie autonome qui les fascine et leur permet de partager une expérience sensible inédite.

 

Intention

Exposition autonome créée comme un prolongement du spectacle POSSESSION

Téléchargements

Dossier exposition KILLING ALICE

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