Sur le vif
Spectacle
Celle qui regarde le monde
Le Théâtre de Nuit
Auteur: Alexandra Badéa
Mise en scène: Aurélie Morin en étroite collaboration avec Maud Hufnagel
Technique: Aurélien Beylier
Celle qui regarde le monde
d’Alexandra Badea (version courte) © L’Arche 2018
Une pièce qui nous parle de « l’état d’adolescence », cet état où l’on vogue dans un entre-deux : entre ce qui reste de l’enfance et ce qui se révèle de l’âge adulte…
Celle qui regarde le monde nous plonge de manière sensible dans l’histoire de Déa, jeune fille interrogée par le commissaire, qui raconte sa rencontre avec Enis.
L’histoire
Déa, jeune fille interrogée par un commissaire, raconte l’histoire qu’elle vient de traverser. Lors d’une fête, elle rencontre Enis, qui rêve d’aller en Angleterre. Enis est un jeune garçon en fuite ; son pays est en guerre. Déa veut le connaître. En découvrant peu à peu sa réalité et ses espoirs, elle décrypte en même temps les absurdités d’un système contradictoire. Déa se cherche, cherche à découvrir le monde ; elle est proche d’elle même ; c’est peut être cela qui l’a poussé à désobéir aux lois…
Celle qui regarde le monde convoque les matières et les figures du théâtre d’ombres pour montrer ce que perçoit Déa des normes aléatoires du système; pour donner corps aux espoirs et aux rêves des personnages, pour tenter de les aider à trouver une place dans le monde qui a du sens à leurs yeux.
La pièce Celle qui regarde le monde de Alexandra Badea est publiée dans son intégralité et représentée par L’ARCHE – éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com
Note de production par Géraldine Kouzan
Le Théâtre de Nuit
« On peut encore rêver quelque part dans ce monde ? »
Avec sa nouvelle création, Celle qui regarde le monde, Aurélie Morin renoue avec des procédés plus habituels de mise en scène théâtrale…en apparence… et décide de s’adresser à un public plus âgé, concerné par cette période de transformation si particulière qu’est l’adolescence. Si les deux précédentes créations d’Aurélie Morin ont principalement été axées sur le travail plastique et chorégraphique - avec C’est un secret, la narration est dans les
mouvements, seule une voix-off enregistrée et minimaliste accompagne l’histoire des deux personnages principaux et avec Cent forêts, une installation déambulatoire, les talents plastiques d’Aurélie Morin éveillent les sens des spectateurs - un retour à une forme plus habituelle s’opère avec Celle qui regarde le monde. En effet, Aurélie Morin intègre des éléments plus conventionnels d’une mise en scène à savoir le texte, un
dialogue incarné par deux comédiens et un décors qui fait référence au castelet des spectacles de marionnettes.
Plus conventionnels…en apparence … car ce n’est pas pour autant qu’Aurélie Morin s’éloigne de son invitation au voyage et à l’imaginaire à travers les matières, les silhouettes, les ombres et les lumières. Bien au contraire. Dans la lignée de son travail
menée notamment avec le TJP de Strasbourg autour du « corps, objets, images », Aurélie Morin propose avec délicatesse au spectateur de sortir progressivement de ce huit-clos
qui se déroule dans une salle insipide d’un interrogatoire, afin de convoquer l’évasion là où on ne l’attend plus, dans les pensées des personnages et, in fine, dans celle du spectateur. Pour faire raisonner le texte contemporain engagé et sensible de l’autrice
Alexandra BADEA dans lequel un commissaire tente de comprendre le témoignage de Déa une adolescente qui a aidé Enis, un migrant, Aurélie Morin joue avec le présent et
avec l’absence, avec ce qui se déroule sous les yeux et ce qui prend place au-delà. Le texte est volontairement épuré pour laisser la place aux images, aux ombres et aux lumières qui déploient les spectres de la pensée, des visions, des peurs et des rêves. Grâce à l’ingéniosité fabuleuse d’un castelet mobile, la mise en scène déborde du cadre imposé. Les comédiens font corps avec les articulations du décors, des silhouettes et
d’une grande marionnette qui incarne le corps en transformation de l’adolescence. Ainsi, toutes ces matières et ces mots mélangés à la musique lancinante du jeune musicien syrien Bilal El Nemr, envoutent le spectateur pour tenter de répondre à l’une des
grandes questions du texte : « On peut encore rêver quelque part dans ce monde ? Y a t’il encore des espaces réservés à l’espoir ? »
Une forme courte, poignante, qui s’adresse aux
adolescents et à nous tous avec la question universelle de notre rôle dans le monde.
Intention
Une petite forme articulée autour d’un castelet
Le Théâtre de Nuit adapte librement Celle qui regarde le monde d’Alexandra Badea. Pour permettre au spectateur de vivre « plastiquement et physiquement » le texte, la pièce met au service des personnages crées par l’auteure un univers visuel rempli de sensations.
Le spectacle s’articule autour d’un castelet et mêle le théâtre d’ombres aux figures et au mouvement.
Il alterne des moments de poésie visuelle sans paroles et des moments de dialogues extraits de l’œuvre.
Les images naissent ainsi de l’imaginaire, des mémoires ou des espoirs du jeune garçon, de la jeune fille et du commissaire. Au moyen du théâtre d’ombres et de figures, les dialogues seront en partie traduits en images, en souvenirs, en paysages intérieurs. Ces paysages dialoguent ou se confondent avec les milieux environnants du dehors.
Deux dialogues se font écho : celui entre Déa et le commissaire et celui entre Déa et Enis. Comme des métaphores émergeant de leurs mots, les paysages d’ombres, de lumières, de silhouettes et de petites figures prennent vie dans un castelet sous les mains de deux marionnettistes-acteurs.
Distribution
Mise en scène
Aurélie Morin en étroite collaboration avec Maud Hufnagel
Scénographie et marionnettes
Élise Gascoin et Julia Kovacs
Avec au jeu
Aurélie Morin en alternance avec Caroline Demourgues, Arnaud Délicata, Xavi Moreno en alternance avec Aurélien Beylier
Régie générale et technicien lumière & vidéo
Xavi Moreno et Aurélien Beylier
Musique
Aurélien Beylier
Construction
Bertrand Boulanger
Artistes complices dans la genèse du projet
Elise Gascoin et Chloé Attou
Téléchargements
Déjà passé
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Lux, Scène nationale de Valence
Auvergne-Rhône-Alpes
09/12/2021
10/12/2021
L'atelier des arts vivants
Pays-de-la-Loire
16/11/2021
16/11/2021
Dans le Cadre de la Tournée "A table ! " organisé par Le Carré, Scène nationale - Centre d'art contemporain
Le Carré - Scène Nationale
Pays-de-la-Loire
16/11/2021
07/12/2021
Lux, Scène nationale de Valence
Auvergne-Rhône-Alpes
05/11/2021
05/11/2021
Le Carré - Scène Nationale
Pays-de-la-Loire
10/11/2020
08/12/2020
Villaine-la-Juhel 10 novembre
Salle Villaine-la-Juhel
Gorron 13 novembre
Laval 15 novembre
Changé 17 novembre
Ernée 19 novembre
Chalonnes-sur-Loire 21 novembre
Allonnes 24 novembre
Craon 27 novembre
Loiron 4 décembre
Segré 6 décembre
Château-Gontier 8 décembre
Le Théâtre de Nuit
Auteur: Alexandra Badéa
Mise en scène: Aurélie Morin en étroite collaboration avec Maud Hufnagel
Technique: Aurélien Beylier
Celle qui regarde le monde
d’Alexandra Badea (version courte) © L’Arche 2018
Une pièce qui nous parle de « l’état d’adolescence », cet état où l’on vogue dans un entre-deux : entre ce qui reste de l’enfance et ce qui se révèle de l’âge adulte…
Celle qui regarde le monde nous plonge de manière sensible dans l’histoire de Déa, jeune fille interrogée par le commissaire, qui raconte sa rencontre avec Enis.
L’histoire
Déa, jeune fille interrogée par un commissaire, raconte l’histoire qu’elle vient de traverser. Lors d’une fête, elle rencontre Enis, qui rêve d’aller en Angleterre. Enis est un jeune garçon en fuite ; son pays est en guerre. Déa veut le connaître. En découvrant peu à peu sa réalité et ses espoirs, elle décrypte en même temps les absurdités d’un système contradictoire. Déa se cherche, cherche à découvrir le monde ; elle est proche d’elle même ; c’est peut être cela qui l’a poussé à désobéir aux lois…
Celle qui regarde le monde convoque les matières et les figures du théâtre d’ombres pour montrer ce que perçoit Déa des normes aléatoires du système; pour donner corps aux espoirs et aux rêves des personnages, pour tenter de les aider à trouver une place dans le monde qui a du sens à leurs yeux.
La pièce Celle qui regarde le monde de Alexandra Badea est publiée dans son intégralité et représentée par L’ARCHE – éditeur & agence théâtrale. www.arche-editeur.com
Note de production par Géraldine Kouzan
Le Théâtre de Nuit
« On peut encore rêver quelque part dans ce monde ? »
Avec sa nouvelle création, Celle qui regarde le monde, Aurélie Morin renoue avec des procédés plus habituels de mise en scène théâtrale…en apparence… et décide de s’adresser à un public plus âgé, concerné par cette période de transformation si particulière qu’est l’adolescence. Si les deux précédentes créations d’Aurélie Morin ont principalement été axées sur le travail plastique et chorégraphique - avec C’est un secret, la narration est dans les
mouvements, seule une voix-off enregistrée et minimaliste accompagne l’histoire des deux personnages principaux et avec Cent forêts, une installation déambulatoire, les talents plastiques d’Aurélie Morin éveillent les sens des spectateurs - un retour à une forme plus habituelle s’opère avec Celle qui regarde le monde. En effet, Aurélie Morin intègre des éléments plus conventionnels d’une mise en scène à savoir le texte, un
dialogue incarné par deux comédiens et un décors qui fait référence au castelet des spectacles de marionnettes.
Plus conventionnels…en apparence … car ce n’est pas pour autant qu’Aurélie Morin s’éloigne de son invitation au voyage et à l’imaginaire à travers les matières, les silhouettes, les ombres et les lumières. Bien au contraire. Dans la lignée de son travail
menée notamment avec le TJP de Strasbourg autour du « corps, objets, images », Aurélie Morin propose avec délicatesse au spectateur de sortir progressivement de ce huit-clos
qui se déroule dans une salle insipide d’un interrogatoire, afin de convoquer l’évasion là où on ne l’attend plus, dans les pensées des personnages et, in fine, dans celle du spectateur. Pour faire raisonner le texte contemporain engagé et sensible de l’autrice
Alexandra BADEA dans lequel un commissaire tente de comprendre le témoignage de Déa une adolescente qui a aidé Enis, un migrant, Aurélie Morin joue avec le présent et
avec l’absence, avec ce qui se déroule sous les yeux et ce qui prend place au-delà. Le texte est volontairement épuré pour laisser la place aux images, aux ombres et aux lumières qui déploient les spectres de la pensée, des visions, des peurs et des rêves. Grâce à l’ingéniosité fabuleuse d’un castelet mobile, la mise en scène déborde du cadre imposé. Les comédiens font corps avec les articulations du décors, des silhouettes et
d’une grande marionnette qui incarne le corps en transformation de l’adolescence. Ainsi, toutes ces matières et ces mots mélangés à la musique lancinante du jeune musicien syrien Bilal El Nemr, envoutent le spectateur pour tenter de répondre à l’une des
grandes questions du texte : « On peut encore rêver quelque part dans ce monde ? Y a t’il encore des espaces réservés à l’espoir ? »
Une forme courte, poignante, qui s’adresse aux
adolescents et à nous tous avec la question universelle de notre rôle dans le monde.
Intention
Une petite forme articulée autour d’un castelet
Le Théâtre de Nuit adapte librement Celle qui regarde le monde d’Alexandra Badea. Pour permettre au spectateur de vivre « plastiquement et physiquement » le texte, la pièce met au service des personnages crées par l’auteure un univers visuel rempli de sensations.
Le spectacle s’articule autour d’un castelet et mêle le théâtre d’ombres aux figures et au mouvement.
Il alterne des moments de poésie visuelle sans paroles et des moments de dialogues extraits de l’œuvre.
Les images naissent ainsi de l’imaginaire, des mémoires ou des espoirs du jeune garçon, de la jeune fille et du commissaire. Au moyen du théâtre d’ombres et de figures, les dialogues seront en partie traduits en images, en souvenirs, en paysages intérieurs. Ces paysages dialoguent ou se confondent avec les milieux environnants du dehors.
Deux dialogues se font écho : celui entre Déa et le commissaire et celui entre Déa et Enis. Comme des métaphores émergeant de leurs mots, les paysages d’ombres, de lumières, de silhouettes et de petites figures prennent vie dans un castelet sous les mains de deux marionnettistes-acteurs.
Distribution
Mise en scène
Aurélie Morin en étroite collaboration avec Maud Hufnagel
Scénographie et marionnettes
Élise Gascoin et Julia Kovacs
Avec au jeu
Aurélie Morin en alternance avec Caroline Demourgues, Arnaud Délicata, Xavi Moreno en alternance avec Aurélien Beylier
Régie générale et technicien lumière & vidéo
Xavi Moreno et Aurélien Beylier
Musique
Aurélien Beylier
Construction
Bertrand Boulanger
Artistes complices dans la genèse du projet
Elise Gascoin et Chloé Attou
Téléchargements
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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Lux, Scène nationale de Valence | Auvergne-Rhône-Alpes | 09/12/2021 | 10/12/2021 | |
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Le Carré - Scène Nationale | Pays-de-la-Loire | 16/11/2021 | 07/12/2021 | |
Lux, Scène nationale de Valence | Auvergne-Rhône-Alpes | 05/11/2021 | 05/11/2021 | |
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