Sur le vif

Concert opéra/marionnettique, singspiel en un acte et sept tableaux de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), sur un livret de Friedrich Wilhelm Weiskern, Johann H. F. Müller et Johann Andreas Schachtner. Commande de Franz-Anton Mesmer, médecin fondateur de la théorie du magnétisme animal, l’oeuvre fut créée le 1er octobre 1768 à son domicile de Vienne et ne semble pas avoir été rejouée avant le 2 octobre 1890 à l’Architektenhaus de Berlin.

En partenariat avec l’Orchestre de Picardie, Orchestre National en Région Hauts-de-France.

Production : Orchestre de Picardie / Le Tas de Sable - Ches Panses Vertes, 

Coproduction : Opéra de Lille / Théâtre Impérial de Compiègne.

En partenariat avec la Fondation Royaumont.

Infos : https://letasdesable-cpv.org/creation/ches-panses-vertes/bastien-bastienne/

 

Intention

« Bastien und Bastienne » est une pastorale, qui relate les amours tumultueuses d’une bergère, Bastienne, d’un berger, Bastien, entremêlées des fourberies du devin du village Colas.
La pastorale, genre existant depuis l’Antiquité, mais disparu depuis plus d’un siècle, portait la nostalgie des citadins pour la nature, pour un passé mythique où l’empreinte de l’homme sur la nature était nulle, évoquant une forme d’harmonie originelle entre l’homme et la nature. Tout est faux, cependant. Tout est représentation. Aujourd’hui notre rapport à la nature a changé, parce que nous savons la destruction de cette nature en cours. Alors, qu’est-ce que cela voudrait dire représenter une pastorale aujourd’hui ?
Sur le plateau, l’orchestre est sous un arbre, en mauvais état, haubané, comme une nostalgie, porteur de ce qui a été et quand même de quelque chose qui persiste malgré tout. C’est Colas, le sage, celui qui a la mémoire de ce qui fut, le sage qui rassure, le sage qui console et qui guide. Derrière lui, des projections marqueront les saisons, le temps qui passe.
Devant, sur une scène légèrement surélevée, deux adolescents d’aujourd’hui se cherchent, comme tous les adolescents. Ce seront des êtres de papiers chiffonnés, des marionnettes, manipulées par le chanteur ou la chanteuse et la marionnettiste, sorte de lutin qui aide à mettre en jeu la transformation des jeunes gens en adultes. C’est un moment d’initiation, qui montre l’émergence de ces jeunes gens, qui de papier fragile, vont prendre corps, c’est-à-dire sortir peu à peu de leur chrysalide.
Sylvie Baillon

Distribution

Mise en scène | Sylvie Baillon
Manipulation | Jurate Trimakaité
Construction marionnettes | Éric Goulouzelle Scénographie | Antoine Vasseur
Costumes | Sophie Schaal
Musique | WA Mozart et Orchestre: Orchestre de Picardie sous la direction de Arie van Beek Créateur Vidéo | Christophe Loiseau

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