La vie inerte de l’objet est parfois source d’inquiétude, une inquiétude sourde, insondable, refoulée, ancestrale. Nous y
reconnaissons la moindre trace anthropomorphique, nous nous y projetons.
Matière inerte nous avons été, matière inerte nous
redeviendrons.
L’objet synthétise l’éternel recommencement du vivant,
l’accomplissement permanent de notre propre finitude. Le
mystère de notre existence y languit.