Sur le vif
Spectacle
Ubu(s)
Auteur: Joëlle Noguès
Technique: Marionnette sur table, théâtre d'objets
À propos d’Ubu(s) : Quel que soit le régime politique dans lequel ils évoluent, les artistes et les hommes de pouvoir entretiennent des relations complexes d’interdépendance qui peuvent devenir problématiques, voire inextricables. Nous interrogeons ces liens en axant notre réflexion sur la situation paroxystique de la dictature, afin de mieux saisir les diverses postures artistiques qui peuvent se déployer face au pouvoir. Au plateau, deux « appariteurs » conscients que, par l’acte créatif, l’homme se dote d’une arme critique, se demandent comment ils agiraient face à un pouvoir dictatorial. Auraient-ils le courage de s’y opposer ? Quels moyens mettraient-ils en œuvre pour y résister ? Et à quel prix ? Conserveraient-ils leur intégrité artistique, leur dignité ? Le plateau se fait laboratoire d’expériences : le Père Ubu et ses acolytes évoluent dans un espace clos qui, tel un échiquier miniature, s’offre comme le champ des combats possibles. Face à cette zone de combats, les voix de convives mettent en regard, sous forme de citations textuelles, picturales ou sonores, des réflexions d’artistes.
Alfred Jarry s’ennuyait au théâtre. Aux acteurs qui l’empêchaient de rêver, il préférait l’âme mystérieuse des marionnettes. Notre Ubu est un cochon qui et s’empiffre sur l’immense scène de banquet autour de laquelle s’affairent les manipulateurs. En écho à ses turpitudes pantagruéliques, les voix d’artistes, pique-assiettes ou invités d’honneur, qui disent leurs appétits et leurs dégoûts face à la machine à décerveler, la parodie du pouvoir.
Intention
Qu’il joue carte sur table ou qu’il fasse table rase, chaque homme de pouvoir dresse sa table avec les mets de son choix et dicte les règles de leurs dégustations. Autour de (et sur) la table, système symbolique de puissance, la figure d’Ubu est convoquée pour voir comment il s’en empare et ce que sa dictature y imprime. Des artistes invités qui, entre pique-assiettes et invités d’honneur, expriment leurs appétits ou leurs dégoûts face à ce qu’on leur sert, exposent ainsi les diverses manières qu’ils ont de se nourrir (de vomir ou de mourir) à la mamelle du pouvoir. La compagnie Pupella Noguès convoque Ubu, le tyran insatiable et grotesque, sur son plateau laboratoire. Pas Ubu, mais Ubu (s) ! On ne trouvera ici que quelques marqueurs évoquant la truculence de Jarry. On y verra l’ascension vers la dictature d’un personnage apparemment bien inoffensif.
Distribution
Mise en scène et scénographie : Joëlle Noguès
Dramaturgie : Pauline Thimonnier
Musiques : Camille Secheppet et l’Orchestre processioni et paradi
Avec : Polina Borisova, Joëlle Noguès, Giorgio Pupella
Environnement sonore et régie : Nicolas Carrière
Régie lumière : Cyril Deguilhem
Production : Compagnie Pupella-Noguès
Coproduction : Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville- Mézières.
Déjà passé
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Teatro de Ciudad Real
Etranger
29/10/2021
29/10/2021
FESTIVAL MISTELBACH
Etranger
24/10/2019
25/10/2019
FESTIVAL INCANTI
Etranger
05/10/2019
05/10/2019
Topic Tolosa
Etranger
26/10/2018
26/10/2018
Theater Waidspeicher e.V.
Etranger
09/09/2018
09/09/2018
Teatro Alhambra
Etranger
26/05/2018
26/05/2018
State Puppet Theatre Belarus
Etranger
18/05/2018
18/05/2018
Salle des fêtes de Cintegabelle
Occitanie
05/05/2018
05/05/2018
Etranger
18/06/2017
18/06/2017
L'Usine
Occitanie
05/11/2016
05/11/2016
Théâtre Sergueï Obratzov
Etranger
15/10/2016
16/10/2016
A 18h.
Grand-Est
01/01/2014
02/01/2014
01/01/14
Auteur: Joëlle Noguès
Technique: Marionnette sur table, théâtre d'objets
À propos d’Ubu(s) : Quel que soit le régime politique dans lequel ils évoluent, les artistes et les hommes de pouvoir entretiennent des relations complexes d’interdépendance qui peuvent devenir problématiques, voire inextricables. Nous interrogeons ces liens en axant notre réflexion sur la situation paroxystique de la dictature, afin de mieux saisir les diverses postures artistiques qui peuvent se déployer face au pouvoir. Au plateau, deux « appariteurs » conscients que, par l’acte créatif, l’homme se dote d’une arme critique, se demandent comment ils agiraient face à un pouvoir dictatorial. Auraient-ils le courage de s’y opposer ? Quels moyens mettraient-ils en œuvre pour y résister ? Et à quel prix ? Conserveraient-ils leur intégrité artistique, leur dignité ? Le plateau se fait laboratoire d’expériences : le Père Ubu et ses acolytes évoluent dans un espace clos qui, tel un échiquier miniature, s’offre comme le champ des combats possibles. Face à cette zone de combats, les voix de convives mettent en regard, sous forme de citations textuelles, picturales ou sonores, des réflexions d’artistes.
Alfred Jarry s’ennuyait au théâtre. Aux acteurs qui l’empêchaient de rêver, il préférait l’âme mystérieuse des marionnettes. Notre Ubu est un cochon qui et s’empiffre sur l’immense scène de banquet autour de laquelle s’affairent les manipulateurs. En écho à ses turpitudes pantagruéliques, les voix d’artistes, pique-assiettes ou invités d’honneur, qui disent leurs appétits et leurs dégoûts face à la machine à décerveler, la parodie du pouvoir.
Intention
Qu’il joue carte sur table ou qu’il fasse table rase, chaque homme de pouvoir dresse sa table avec les mets de son choix et dicte les règles de leurs dégustations. Autour de (et sur) la table, système symbolique de puissance, la figure d’Ubu est convoquée pour voir comment il s’en empare et ce que sa dictature y imprime. Des artistes invités qui, entre pique-assiettes et invités d’honneur, expriment leurs appétits ou leurs dégoûts face à ce qu’on leur sert, exposent ainsi les diverses manières qu’ils ont de se nourrir (de vomir ou de mourir) à la mamelle du pouvoir. La compagnie Pupella Noguès convoque Ubu, le tyran insatiable et grotesque, sur son plateau laboratoire. Pas Ubu, mais Ubu (s) ! On ne trouvera ici que quelques marqueurs évoquant la truculence de Jarry. On y verra l’ascension vers la dictature d’un personnage apparemment bien inoffensif.
Distribution
Mise en scène et scénographie : Joëlle Noguès
Dramaturgie : Pauline Thimonnier
Musiques : Camille Secheppet et l’Orchestre processioni et paradi
Avec : Polina Borisova, Joëlle Noguès, Giorgio Pupella
Environnement sonore et régie : Nicolas Carrière
Régie lumière : Cyril Deguilhem
Production : Compagnie Pupella-Noguès
Coproduction : Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville- Mézières.
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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Teatro de Ciudad Real | Etranger | 29/10/2021 | 29/10/2021 | |
FESTIVAL MISTELBACH | Etranger | 24/10/2019 | 25/10/2019 | |
FESTIVAL INCANTI | Etranger | 05/10/2019 | 05/10/2019 | |
Topic Tolosa | Etranger | 26/10/2018 | 26/10/2018 | |
Theater Waidspeicher e.V. | Etranger | 09/09/2018 | 09/09/2018 | |
Teatro Alhambra | Etranger | 26/05/2018 | 26/05/2018 | |
State Puppet Theatre Belarus | Etranger | 18/05/2018 | 18/05/2018 | |
Salle des fêtes de Cintegabelle | Occitanie | 05/05/2018 | 05/05/2018 | |
Etranger | 18/06/2017 | 18/06/2017 | ||
L'Usine | Occitanie | 05/11/2016 | 05/11/2016 | |
Théâtre Sergueï Obratzov | Etranger | 15/10/2016 | 16/10/2016 | A 18h. |
Grand-Est | 01/01/2014 | 02/01/2014 | 01/01/14 |