Sur le vif
Spectacle
Maillot Jaune
Roizizo Théâtre
Auteur: Julien Galardon
Mise en scène: Nathalie Le Flanchec
Technique: Théâtre et objets
Théâtre et objets — Tout public à partir de 9 ans
Pour répondre à ses questionnements existentiels, un homme s’invente une épopée sur les routes mythiques du Tour de France. Il est tour à tour journaliste loufoque, speaker survolté, consultant sportivo-philosophe, reporter embarqué à moto ou en hélicoptère et, bien sûr, cycliste en plein effort. Manipulant des objets empruntés au monde du cyclisme, il met en scène le peloton, les paysages et les états émotionnels traversés.
Dans cette grande fresque, il sera question de cette quête du sacrement suprême : le Maillot Jaune, symbole de victoire et de réussite. Les épisodes de sprints effrénés, de chevauchées en équipe, d’échappées solitaires, de combat fratricides, de chutes et d’abandons deviennent des révélateurs de sa pensée.
Intention
Notes d’intention par Julien Galardon :
Sur la ligne de départ…
Tout est parti d’un hiver qui n’en finissait pas : je n’ai plus les jambes, me disais-je, des mois que j’ai la tête dans le guidon… Je me suis amusé à filer cette métaphore et à revisiter la vie à l’aune du langage cycliste : passer les cols difficiles, s’échapper, avoir le vent en face… Être un sprinter ou un grimpeur ? Un puncher ou un suiveur ? Plutôt lanterne rouge ou plutôt Maillot Jaune…
De la kermesse à la tragédie
Le Tour de France tient une place à part. On l’aime, on le déteste, mais on le connaît, forcément. Il draine avec lui toute une imagerie : le soleil du mois de juillet, les grandes vacances, la foule en liesse sur le bord des routes, les décorations, la caravane publicitaire, les hélicoptères, les motos, la télé, la radio, journaux. Bref, une des plus grandes kermesses populaires. Mais il entretient également des correspondances étroites avec la tragédie : certains voient dans la lutte
pour le Maillot Jaune la quête de la Toison d’Or, la brûlante question du dopage nous évoque le mythe de Prométhée. Dans ce drame en vingt actes et deux contre la montre, les éléments et les terrains sont quasipersonnifiés, car c’est avant tout avec eux que l’homme se mesure, comme les héros tragiques se mesurent aux dieux. Surtout, le Tour de France est une expérience extrême, qui exacerbe les passions et donne à voir, à la loupe et sans filtre, la nature humaine dans sa criante vérité.
Du son à l’image
Au début bien-sûr, il y a mon goût pour la parole : parole récit, parole bonimenteuse, parole délirante… Le personnage du commentateur-reporter dans un studio de radio s’est donc vite imposé pour porter l’histoire. Mais au-delà de la parole, la radio nous permet évidemment le travail du son.
Nous jouons à expérimenter des détournements à partir d’objets pour créer des paysages sonores. Ainsi, le son va inviter au jeu et va nous permettre, au delà d’un théâtre de la parole, de construire des images
évocatrices. Enfin, la scénographie est une question essentielle dans nos réflexions car elle doit offrir la possibilité de passages rapides, faciles et ludiques entre ces deux univers : celui du cyclisme et du monde radiophonique.
Distribution
Conception et interprétation : Julien Galardon
Conseils à la dramaturgie : Fanny Bouffort
Mise en scène : Nathalie Le Flanchec
Création sonore et musicale : François Colléaux
Création lumière : Alan Floc’h
Construction : Alexandre Musset
Costumes et accessoires : Anna Le Reun
Téléchargements
Déjà passé
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Panique au parc
Grand-Est
18/09/2023
22/09/2023
Centre culturel Athéna
Bretagne
21/03/2023
21/03/2023
Présentation de projet dans le cadre de la Journée mondiale de la Marionnette
Roizizo Théâtre
Auteur: Julien Galardon
Mise en scène: Nathalie Le Flanchec
Technique: Théâtre et objets
Théâtre et objets — Tout public à partir de 9 ans
Pour répondre à ses questionnements existentiels, un homme s’invente une épopée sur les routes mythiques du Tour de France. Il est tour à tour journaliste loufoque, speaker survolté, consultant sportivo-philosophe, reporter embarqué à moto ou en hélicoptère et, bien sûr, cycliste en plein effort. Manipulant des objets empruntés au monde du cyclisme, il met en scène le peloton, les paysages et les états émotionnels traversés.
Dans cette grande fresque, il sera question de cette quête du sacrement suprême : le Maillot Jaune, symbole de victoire et de réussite. Les épisodes de sprints effrénés, de chevauchées en équipe, d’échappées solitaires, de combat fratricides, de chutes et d’abandons deviennent des révélateurs de sa pensée.
Intention
Notes d’intention par Julien Galardon :
Sur la ligne de départ…
Tout est parti d’un hiver qui n’en finissait pas : je n’ai plus les jambes, me disais-je, des mois que j’ai la tête dans le guidon… Je me suis amusé à filer cette métaphore et à revisiter la vie à l’aune du langage cycliste : passer les cols difficiles, s’échapper, avoir le vent en face… Être un sprinter ou un grimpeur ? Un puncher ou un suiveur ? Plutôt lanterne rouge ou plutôt Maillot Jaune…
De la kermesse à la tragédie
Le Tour de France tient une place à part. On l’aime, on le déteste, mais on le connaît, forcément. Il draine avec lui toute une imagerie : le soleil du mois de juillet, les grandes vacances, la foule en liesse sur le bord des routes, les décorations, la caravane publicitaire, les hélicoptères, les motos, la télé, la radio, journaux. Bref, une des plus grandes kermesses populaires. Mais il entretient également des correspondances étroites avec la tragédie : certains voient dans la lutte
pour le Maillot Jaune la quête de la Toison d’Or, la brûlante question du dopage nous évoque le mythe de Prométhée. Dans ce drame en vingt actes et deux contre la montre, les éléments et les terrains sont quasipersonnifiés, car c’est avant tout avec eux que l’homme se mesure, comme les héros tragiques se mesurent aux dieux. Surtout, le Tour de France est une expérience extrême, qui exacerbe les passions et donne à voir, à la loupe et sans filtre, la nature humaine dans sa criante vérité.
Du son à l’image
Au début bien-sûr, il y a mon goût pour la parole : parole récit, parole bonimenteuse, parole délirante… Le personnage du commentateur-reporter dans un studio de radio s’est donc vite imposé pour porter l’histoire. Mais au-delà de la parole, la radio nous permet évidemment le travail du son.
Nous jouons à expérimenter des détournements à partir d’objets pour créer des paysages sonores. Ainsi, le son va inviter au jeu et va nous permettre, au delà d’un théâtre de la parole, de construire des images
évocatrices. Enfin, la scénographie est une question essentielle dans nos réflexions car elle doit offrir la possibilité de passages rapides, faciles et ludiques entre ces deux univers : celui du cyclisme et du monde radiophonique.
Distribution
Conception et interprétation : Julien Galardon
Conseils à la dramaturgie : Fanny Bouffort
Mise en scène : Nathalie Le Flanchec
Création sonore et musicale : François Colléaux
Création lumière : Alan Floc’h
Construction : Alexandre Musset
Costumes et accessoires : Anna Le Reun
Téléchargements
Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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Panique au parc | Grand-Est | 18/09/2023 | 22/09/2023 | |
Centre culturel Athéna | Bretagne | 21/03/2023 | 21/03/2023 | Présentation de projet dans le cadre de la Journée mondiale de la Marionnette |