Sur le vif

Il y a Jean-Marc. Il y a la porte. Il y a l’impossibilité pour l’un de franchir l’autre. Est-ce Jean-Marc qui a choisi de la refermer, ou s’est-elle refermée sur lui ? Mystère. Elle fait seuil, elle peut autant enfermer Jean-Marc qu’ouvrir sur le monde.

Ce qui est certain, c’est que Jean-Marc attend. On ne sait pas quoi, et lui-même ne le sait peut-être pas non plus. Mais, à bien y réfléchir, ce n’est pas très grave.

Jean-Marc, c’est la figure même d’une vie protegée, recroquevillée sur elle-même. À Jean-Marc, il n’arrive rien. Mais justement, dans un tel huis clos, la moindre fenêtre qui claque est une explosion. Sous l’apparence de la tranquillité couvent souvent les tempêtes intérieures les plus violentes. Son imagination est d’autant plus fertile que son existence est minutieusement réglée.

Jean-Marc saura-t-il dépasser ses peurs ?

Au milieu du décor en papier, sur la table, des objets en plastique manipulés sont comme un succédané d’inconscient haut en couleurs. Plus encore que la voix ou le visage de l’interprète, ce sont les mains qui tissent l’histoire et qui l’humanisent. Ces mains, dans leur force et dans leur faiblesse, de quelles manipulations sont-elles la métaphore ?

Jean-Marc est une plongée dans l’intime, à partir d’un archétype qui nous tend un miroir.

 

Distribution

Création et interprétation : Aurélien Georgeault-Loch
Regards extérieurs : Olivier Rannou, Leslie Evrard,
François Debas, Isabelle Legros, Morien Nolot
Création sonore : Marine Iger
Musique : Romain Coquelin
Accompagnement au développement du projet : Charlène Faroldi, Louise Gérard et Sandrine Hernandez

Téléchargements

Dossier Jean-Marc

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