Sur le vif

Inaccessible vallée déplie des fragments de vie associés à la relation de Max Fossati avec son grand-père. Cette traversée l’invite à explorer des sujets tels que la filiation, la construction de l’identité masculine, la mémoire et le deuil. Autant de territoires qu’il traverse en acceptant leur caractère insaisissable. Inaccessible vallée sera l’opportunité d’inventer des espaces sensibles et vibrants face à la rigidité des conventions.

Intention

L’adolescence a en grande partie orienté mon rapport au monde, intériorisant mes souffrances, en lutte contre le modèle que représentait mon grand-père : il était hétéro, ouvrier et avait organisé toute sa vie autour de sa famille. Je suis homo, artiste et je suis maladroit en amour. Pourtant, aujourd’hui, après sa disparition, je ressens un vide abyssal et mes certitudes vacillent. Inaccessible vallée sera l’opportunité de nous mettre en conversation mon grand-père et moi. À travers mon corps, mettre en dialogue l’enfant et l’adulte, le vivant et le mort, la masculinité et la non-binarité. Questionner les conventions avec lesquelles nous avons, chacun à notre façon, dû nous arranger et piétiner les peurs qui nous ont tant éloigné parfois.

Distribution

Conception et interprétation : Max Fossati
Assistante chorégraphique : Claire Malchrowicz
Compagnon d’écriture : Stéphane Servant
Musique et régie son : Johann Loiseau
Lumières : Valérie Sigward
Costume : Hélène Lauth
Scénographie : Yannick Hugron

Remerciements : Wendy Cornu, Julie Alamelle, Maurin Bonnet

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