Sur le vif

Le synopsis

Sur scène, ils seront deux : un père et sa fille. 

Ils débarrassent la maison familiale embarrassée de piles de journaux et jonchée de bouts de vie entassés.. Voilà que le passé débarque dans le présent ! 

Tout ressurgit : les histoires de famille/les anecdotes futiles/les engueulades/les luttes sociales/les tabous familiaux / les photos d’écoles /….. 

De tous ces papiers naissent peu à peu des marionnettes. Le récit peut commencer. La vie du couple parental refait surface. Pour le meilleur et pour le pire.

Tout ceci n’est pas triste, les rebondissements et l’humour sauront nous faire réagir, le clown ne sera jamais loin. 

Le bandonéon de Pablo Nemirovsky tisse des mélodies tango grinçantes et subtiles à la fois.

Les textes sont extraits en partie du reportage “les parents terribles”, il est dit par les comédiens et les marionnettes ou diffusé en voix Off.

 

La mise en scène sera faite d’aller retour entre les scènes marionnettiques et les réactions des manipulateurs .

Pour ce faire, Fabio Ezechiele Sforzini nous rejoint encore une fois dans cette proposition.

Un travail sonore en studio est envisagé pour ajuster le rapport de la narration du récit et les scènes jouées au plateau.

 

Le papier journal : tout un symbole

La scénographie se construira autour de piles de journaux. 

Le papier journal ouvre de multiples horizons. Il intrigue par sa fragile résistance. Il intéresse pour sa forme rectangulaire, sa malléabilité et le son qu’il produit. Les possibilités de construction sont infinies et s’effectueront en direct pendant la représentation. Le papier peut se froisser, se dégrader, se déchirer. Lui aussi vieillit à sa façon.

De plus, les journaux et les tracts sont des vecteurs de propagation des idées, des questions de société et sont des outils essentiels du militantisme. 

Aussi quand on entasse les journaux, les quotidiens en particulier, on peut compter le temps qui passe en fonction de la hauteur de la pile ! Ils sont comme des strates, des concrétions de calcaire et c’est une autre notion du temps qui apparaît. 

 

Delphine Lancelle créera cette scénographie.

 

Après plusieurs collaborations avec Luna de Lamotte, nous avons souhaité nous retrouver sur le plateau. Nos âges différents nous permettent de faire résonner cette histoire à travers les générations. Par le langage commun du théâtre de mouvement et de la manipulation, nous serons à la fois manipulateurs et personnages recevants et réagissants à ce récit.

 

Intention

Quand il entend pour la première fois cette émission à la radio, Xavier ne pensait pas recevoir une telle onde choc.
Était-ce uniquement le récit de Chloé, la vie de ses parents, leur vieillesse et puis leur décision d’en finir, qui le touchait ? ou était-ce la résonance à cette période de la vie, la cinquantaine, ses parents, son couple, ses enfants ?
Ce récit allait l’émouvoir, le remuer, l’obséder pendant trois ans.
Pour dépasser les tabous qui pèsent sur le sujet de la dignité en fin de vie, Xavier décide de partager cette histoire.
Ce spectacle est à la croisée des chemins de la marionnette, du théâtre de matière et du théâtre gestuel. Il est conçu pour tout public car la thématique autour de la mort est abordée avec légèreté, sans dramatiser.

Distribution

Le pOissOn sOluble

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