Sur le vif
Spectacle
La marionnette et son double
Auteur: D'après Constantin Stanislavski, Obraztsov et Antoine Vitez
Technique: Marionnette à gaine
Sous l'intitulé La marionnette et son double, Pierre Blaise et Eloi Recoing reconsidèrent leur travail respectif sur Constantin Stanislavski et Antoine Vitez , donné en partage au public avec les spectacles Le dernier cri de Constantin (2009) et Vitez en effigie (2008).
Pierre Blaise propose une libre adaptation du célèbre cours que Constantin Stanislavski a rédigé sous la forme d’un roman didactique. Une jeune personne apprend pas à pas le métier de comédien. Son professeur, Torstov, l'exerce en la conduisant d'épreuves en épreuves.
"La méthode de Stanislavski comprend « la formation de l’acteur » et « la construction du personnage ».
Mais imaginons que cette jeune personne ou les élèves du Théâtre-Studio soient des marionnettes ?… Quel bouleversement !
Les enseignements fondamentaux sont des pôles magnétiques. Qu’on les assemble par un bout ou par
un autre, ils tressautent, s’attirent ou se repoussent... Deux étrangers se côtoient, brillants de leurs
différences : l’acteur et la marionnette. Le malentendu et l’incompréhension conduiraient-ils vers une
nouvelle intelligence ?" Pierre Blaise
Eloi Recoing offre une mise en jeu par la marionnette d’une constellation de textes d’Antoine Vitez : écrits théoriques, lettres, poèmes… Une expérience de théâtre / récit qui fait jaillir, par l’entrelacement de mémoires des acteurs, « l’art de l’acteur tel qu’il le concevait.»
"Sur le plateau le cercle de l’attention et le castelet est une page blanche qui en épouse la courbe. Crayonné dans l’urgence, « vite et mal » selon le précepte claudélien, c’est sous peine de mort, comme aimait à le dire Vitez, que se donnera cette performance confrontant l’acteur à son double. Liberté du trait, légèreté de l’esquisse, la profondeur d’une pensée se joue parfois en surface, dans la fulgurance de ce qui nous échappe. La poétique du spectacle emprunte aussi à Aragon, dans la façon dont nous avons battu les textes, comme on battrait les cartes, rapprochant de ce fait des textes que des années séparent, espérant de ces rapprochements inattendus de nouvelles perspectives de lecture." Eloi Recoing
Intention
« La marionnette, sa « présence », son « animation », interrogent profondément l’acteur. Les processus de
formation, d’interprétation, de réflexion sur le théâtre se trouvent étrangement mis en question par
l’instrument dramatique qu’est la marionnette. Au point de faire de la marionnette un instrument très
intéressant et très amusant pour l’observation du théâtre. Au point de se risquer à la double mise en scène
d’un méta-théâtre inattendu.
Cette qualité réflexive de la marionnette n’a échappé ni à Vitez ni à Stanislavski. Le montage de quelques
uns de leurs écrits, associé à la démonstration dramatisée du jeu de la marionnette à gaine nous a paru
pouvoir ouvrir à la sensibilité des spectateurs les chemins d’un des paysages des plus méconnus du théâtre :
celui de l’espace double du théâtre de marionnettistes. » Pierre Blaise et Eloi Recoing
Si la marionnette relativise le discours par un déséquilibre vivifiant de la pensée pour le plaisir de tous, elle recoupe également l’aspect biographique de cette histoire du théâtre à laquelle Alain Recoing -fondateur du Théâtre aux Mains Nues- est inextricablement mêlé. Si bien qu’en dressant le portrait de Vitez, c’est aussi
le sien qui est dressé. La présence de Jeanne Vitez et d’Eloi Recoing sur scène ravive cette part biographique.
Avec leurs partenaires de jeu, ils rejoignent l’aspect de la transmission avec le frottement de plusieurs générations et d’écoles sur scène.
« L’histoire entre hommes de théâtre se poursuit par le choix des textes et leur montage, par le processus
de répétition, l’usage des marionnettes, mais aussi par cette façon commune d’aboucher l’intime et l’extime,
le singulier et l’universel, le trivial et le sublime, le poétique et le politique.
La Marionnette et son double rend active au présent de son apparition cette pensée du théâtre qui
appartient déjà à l’histoire pour les plus jeunes des spectateurs. Mais on sera étonné d’entendre comme elle
résonne avec vigueur à nos oreilles aujourd’hui. » Eloi Recoing
Distribution
D’après Constantin Stanislavski, Obraztsov et Antoine Vitez
Par le Théâtre Sans Toit et le Théâtre aux Mains Nues
Conception et mise en scène : Pierre Blaise et Eloi Recoing
Dramaturgie : Pierre Blaise, Eloi Recoing et Pauline Jupin
Assistante à la mise en scène : Véronika Door
Interprétation : Marc-Henri Boisse, Cyril Bourgois, Larissa Cholomova, Brice Coupey, Eloi Recoing, Jeanne Vitez
Scénographie : Sophie Morin, Pierre Blaise
Régie technique et reprise lumière: Romain Le Gall et Pierre-Emile Soulié, d’après les créations de Christian Remer et Gérald Karlikow
Marionnettes et accessoires : Cristiana Daneo, Maryse Le Bris, Gilbert Épron, Andreï Sevbo
Costumes : Ateliers de l’Yonne
Musique : Joël Simon
Déjà passé
Auteur: D'après Constantin Stanislavski, Obraztsov et Antoine Vitez
Technique: Marionnette à gaine
Intention
« La marionnette, sa « présence », son « animation », interrogent profondément l’acteur. Les processus de
formation, d’interprétation, de réflexion sur le théâtre se trouvent étrangement mis en question par
l’instrument dramatique qu’est la marionnette. Au point de faire de la marionnette un instrument très
intéressant et très amusant pour l’observation du théâtre. Au point de se risquer à la double mise en scène
d’un méta-théâtre inattendu.
Cette qualité réflexive de la marionnette n’a échappé ni à Vitez ni à Stanislavski. Le montage de quelques
uns de leurs écrits, associé à la démonstration dramatisée du jeu de la marionnette à gaine nous a paru
pouvoir ouvrir à la sensibilité des spectateurs les chemins d’un des paysages des plus méconnus du théâtre :
celui de l’espace double du théâtre de marionnettistes. » Pierre Blaise et Eloi Recoing
Si la marionnette relativise le discours par un déséquilibre vivifiant de la pensée pour le plaisir de tous, elle recoupe également l’aspect biographique de cette histoire du théâtre à laquelle Alain Recoing -fondateur du Théâtre aux Mains Nues- est inextricablement mêlé. Si bien qu’en dressant le portrait de Vitez, c’est aussi
le sien qui est dressé. La présence de Jeanne Vitez et d’Eloi Recoing sur scène ravive cette part biographique.
Avec leurs partenaires de jeu, ils rejoignent l’aspect de la transmission avec le frottement de plusieurs générations et d’écoles sur scène.
« L’histoire entre hommes de théâtre se poursuit par le choix des textes et leur montage, par le processus
de répétition, l’usage des marionnettes, mais aussi par cette façon commune d’aboucher l’intime et l’extime,
le singulier et l’universel, le trivial et le sublime, le poétique et le politique.
La Marionnette et son double rend active au présent de son apparition cette pensée du théâtre qui
appartient déjà à l’histoire pour les plus jeunes des spectateurs. Mais on sera étonné d’entendre comme elle
résonne avec vigueur à nos oreilles aujourd’hui. » Eloi Recoing
Distribution
D’après Constantin Stanislavski, Obraztsov et Antoine Vitez
Par le Théâtre Sans Toit et le Théâtre aux Mains Nues
Conception et mise en scène : Pierre Blaise et Eloi Recoing
Dramaturgie : Pierre Blaise, Eloi Recoing et Pauline Jupin
Assistante à la mise en scène : Véronika Door
Interprétation : Marc-Henri Boisse, Cyril Bourgois, Larissa Cholomova, Brice Coupey, Eloi Recoing, Jeanne Vitez
Scénographie : Sophie Morin, Pierre Blaise
Régie technique et reprise lumière: Romain Le Gall et Pierre-Emile Soulié, d’après les créations de Christian Remer et Gérald Karlikow
Marionnettes et accessoires : Cristiana Daneo, Maryse Le Bris, Gilbert Épron, Andreï Sevbo
Costumes : Ateliers de l’Yonne
Musique : Joël Simon