Sur le vif

L’h i s t o i r e Un empereur de Chine découvre qu’un rossignol chante merveilleusement dans son jardin. Personne au palais ne sait où trouver l’oiseau, sauf une jeune servante qui a coutume de l’entendre chanter chaque jour. Une grande fête est organisée en son honneur. L’empereur est ému jusqu’aux larmes en écoutant le chant du rossignol. L’oiseau est adulé et célébré par tous. Un jour est offert à l’empereur un oiseau mécanique, jolie petite machine dont le chant parfaitement réglé imite celui du rossignol. Il séduit l’empereur qui oublie le rossignol vivant qui ne chantait que lorsque bon lui semblait. Celui-ci est retourné dans les arbres du jardin impérial. Puis l’oiseau mécanique finit par se casser. Silence et désolation au palais. L’empereur dépérit. La mort rôde... Tout finira bien avec le retour du rossignol. Libre ! N o t r e a d a p a t i o n Ce conte d’il y a un siècle et demi, imaginé par un poète danois qui ne connut qu’une Chine de récits, nous en donne le prétexte. Pour en parler aux enfants d’aujourd’hui et à ceux d’hier. Nous le jouons avec des marionnettes « faites exprès » d’après l’iconographie populaire chinoise du XIXème siècle. Elles glissent accompagnées de leurs serviteurs-manipulateurs parmi des écrans secrets d’ombre et de lumière. L’adaptation du célèbre conte est « marionnettisée », sur le mode d’une bande dessinée vivante, drôle et poétique, qui alterne récit et dialogues. La musique « à la manière de » porte l’émotion de l’intrigue théâtrale, à la fois épique, intime, émouvante, au service de la promenade exotique et philosophique de cette jolie fable du toujours merveilleux Andersen. Alors oui, encore un conte ! Et très sincèrement.

Distribution

Philippe Angrand
Christian Chabaud
Nicolas Charentin
Jade Collinet, Cyrille Laïk (en alternance)

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