Notre appréhension du handicap s’est singulièrement transformée comme en
témoignent tant le vocabulaire que les politiques publiques. La volonté est de mettre
l’accent sur la potentialité des personnes reconnues comme titulaires de droits
ainsi que sur la fonction déterminante de l’environnement social. Il convient par une
approche globale de favoriser l’insertion dans un ensemble social et de favoriser
l’expression de choix eu égard à la construction d’un projet de vie. Choisir, participer
et accéder, n’être ni rejeté ni refusé, c’est pouvoir prétendre à toutes les dimensions
de la vie et pas seulement à des aides financières ou des politiques de compensation.
Dans cet ensemble, la culture ne peut que prendre une place cruciale.
La culture est à l’évidence une dimension qui nous construit, un facteur de
rencontres et d’épanouissement, qui nous ouvre le monde. Elle nous donne des clés
pour accéder à notre environnement, pour trouver notre place dans le présent et se
projeter dans l’avenir. La culture n’est pas un supplément accessoire auquel il est
possible de penser quand on a pourvu à d’autres besoins. Elle est partie prenante de la
multidimensionnalité des êtres. Elle constitue l’une des sécurités de l’existence et un
moyen d’exister pleinement. Le droit, qui désormais la reconnaît, ne s’y trompe pas
et les politiques publiques l’intègrent en cherchant à lui donner un contenu pour tous,
sans discrimination. Elle peut se révéler autant un vecteur d’insertion professionnelle
qu’un moyen d’insertion sociale. La culture peut se révéler lieu d’insertion et permettre
de trouver des ressorts pour surmonter des situations de handicap. Elle peut aussi
être un puissant facteur de changement des regards eu égard à la différence, par
exemple en intégrant le handicap dans son oeuvre créatrice.
Reconnue comme droit, la culture peut permettre d’assurer une insertion réussie
pour les personnes. Il lui reste à être vécue effectivement par les personnes. Le droit
a érigé la prise en compte du handicap en défi. La culture vécue comme droit n’en est
pas un moindre.
témoignent tant le vocabulaire que les politiques publiques. La volonté est de mettre
l’accent sur la potentialité des personnes reconnues comme titulaires de droits
ainsi que sur la fonction déterminante de l’environnement social. Il convient par une
approche globale de favoriser l’insertion dans un ensemble social et de favoriser
l’expression de choix eu égard à la construction d’un projet de vie. Choisir, participer
et accéder, n’être ni rejeté ni refusé, c’est pouvoir prétendre à toutes les dimensions
de la vie et pas seulement à des aides financières ou des politiques de compensation.
Dans cet ensemble, la culture ne peut que prendre une place cruciale.
La culture est à l’évidence une dimension qui nous construit, un facteur de
rencontres et d’épanouissement, qui nous ouvre le monde. Elle nous donne des clés
pour accéder à notre environnement, pour trouver notre place dans le présent et se
projeter dans l’avenir. La culture n’est pas un supplément accessoire auquel il est
possible de penser quand on a pourvu à d’autres besoins. Elle est partie prenante de la
multidimensionnalité des êtres. Elle constitue l’une des sécurités de l’existence et un
moyen d’exister pleinement. Le droit, qui désormais la reconnaît, ne s’y trompe pas
et les politiques publiques l’intègrent en cherchant à lui donner un contenu pour tous,
sans discrimination. Elle peut se révéler autant un vecteur d’insertion professionnelle
qu’un moyen d’insertion sociale. La culture peut se révéler lieu d’insertion et permettre
de trouver des ressorts pour surmonter des situations de handicap. Elle peut aussi
être un puissant facteur de changement des regards eu égard à la différence, par
exemple en intégrant le handicap dans son oeuvre créatrice.
Reconnue comme droit, la culture peut permettre d’assurer une insertion réussie
pour les personnes. Il lui reste à être vécue effectivement par les personnes. Le droit
a érigé la prise en compte du handicap en défi. La culture vécue comme droit n’en est
pas un moindre.