Le numéro 193 de Théâtre/Public propose d’interroger la marionnette.
Trois sections organisent le dossier. Si chacune d’entre elles a été portée par une problématique spécifique, ces différentes approches ne sont bien entendu pas étanches
ni exclusives : il s’agit plutôt d’une forme d’accent mis au sein d’une réflexion d’ensemble qui tâche, pour ainsi dire, de tenir la marionnette par les trois bouts –politique, esthétique, anthropologique.
La première section, Lieux communs, interroge la dimension politique et sociale de la marionnette.
La deuxième section, Troubles dans la réception, est tout entière traversée par la question du brouillage des frontières et des définitions constitutives de notre rapport au monde.
Dans la troisième section, enfin, Ecrire avec les marionnettes, c’est du point de vue de l’écriture que nous abordons la marionnette – l’objet, la poupée, le matériau… : les divers médiums à l’oeuvre de ce que nous pourrions appeler, à la suite de François Lazaro,les théâtres « par délégation ».