Sur le vif
Stage
Plongez dans la mousse ! Fabrication et manipulation d’une marionnette en mousse, stage dirigé par Pascale Blaison
Stage tout public dirigé par Pascale Blaison, plasticienne et marionnettiste.
Le stage se propose de réaliser un personnage en mousse polyester souple (à matelas), en utilisant la technique de la taille directe (sculpture). Ce personnage a pour vocation d’être manipulé sur table par un ou deux marionnettistes.
Pourquoi la mousse ? Cette matière a des qualités mécaniques qui permettent le mouvements du personnage sans nécessité de lui adjoindre des articulations ni des tiges de contrôle : nous utilisons la souplesse et le moelleux de la mousse pour faciliter la sculpture et ainsi obtenir un résultat rapide et utilisable immédiatement comme un objet théâtral.
Les finitions de peinture (maquillage) et de caractérisation du personnage sculpté, regard, cheveux, vêtements, etc., nous amènerons à aborder les principes du fonctionnement de l’expressivité théâtrale de l’objet marionnettique.
Programme détaillé
Première étape : dessiner le personnage
Plan sur papier de l’objet qu’on souhaite réaliser. A l’échelle 1, on dessine le personnage de face et de profil. Comme un patron de couturière, ce modèle servira de référence tout au long du travail. Il doit donc être réalisé avec soin et correspondre aux dimensions requises. Il n’est pas nécessaire d’être dessinateur, mais il faudra réussir à transcrire ses intentions sur le papier avec suffisamment de précision. Les outils : papier, crayon, gomme, règle, équerre.
Deuxième étape : passer à la 3D
Après avoir découpé pour chacun un cube suffisamment haut et large dans le matelas en mousse, on reporte les patrons (les silhouettes dessinées découpées), en les détourant sur les faces du bloc de mousse. On peut alors imaginer le personnage à l’intérieur de sa gangue de mousse, dans le bloc. Puis la sculpture commence en découpant avec un couteau, toutes les parties qui sont hors du dessin. Petit à petit, et par plans successifs, on retire de la matière pour dégager le personnage qui est enfoui dans la mousse (“on plonge dans la mousse”). On se repère dans l’espace du bloc de mousse en reportant constamment le patron sur le volume de plus en plus sculpté. On utilise des couteaux, puis des ciseaux plats pour plus de précision et pour lisser la sculpture ; apprentissage de la gestuelle liée à chaque outil.
Troisième étape : les finitions
Les finitions doivent optimiser les qualités expressives de la sculpture, aider à la lecture des changements d’expressions que permet le mouvement. On ajoute des yeux brillants, pour que le regard paraisse vivant en réfléchissant la lumière. On souligne certains volumes avec de la peinture pour mieux lire les traits du visage de loin. On aborde donc le maquillage, et pour cela on est amené à manipuler les personnages pour tester leur présence et intervenir sur leur plastique si besoin. La confrontation des sculptures entre elles pourra aussi enrichir les esthétiques.
Quatrième étape : la manipulation
Enfin quelques règles de mise en espace et de manipulation vont permettre d’utiliser ces personnages dans un cadre théâtral et ainsi de parcourir la totalité du processus, depuis la conception jusqu’à la mise en mouvement d’un objet marionnettique, en passant par la sculpture particulière à l’objet destiné à la scène.
Pascale Blaison
Plasticienne, comédienne et manipulatrice, elle a suivi une formation théâtre au Conservatoire d’Art Dramatique de Nîmes puis à L’Ecole Jacques Lecoq à Paris. A ses débuts elle a travaillé pour la compagnie de Philippe Genty en tant que comédienne et plasticienne. Elle a réalisé des marionnettes notamment pour « les Guignols de l’Info », le Théâtre du Frêne sous la direction de Guy Freixe, le Théâtre de la Veranda.
Elle a également collaboré avec Jean-Louis Heckel et Babette Masson à l’époque du Nada Théâtre prenant tour à tour le rôle de comédienne, de plasticienne, sur plusieurs spectacles. Pascale Blaison est également formatrice, elle anime des stages et des ateliers de manipulation d’objets et marionnettes dans plusieurs lieux comme L’Ecole du Samovar, L’Ecole Supérieure Nationale des arts de la Marionnette à Charleville-Mézières ainsi qu’à La Nef.
Déjà passé
Stage tout public dirigé par Pascale Blaison, plasticienne et marionnettiste.
Le stage se propose de réaliser un personnage en mousse polyester souple (à matelas), en utilisant la technique de la taille directe (sculpture). Ce personnage a pour vocation d’être manipulé sur table par un ou deux marionnettistes.
Pourquoi la mousse ? Cette matière a des qualités mécaniques qui permettent le mouvements du personnage sans nécessité de lui adjoindre des articulations ni des tiges de contrôle : nous utilisons la souplesse et le moelleux de la mousse pour faciliter la sculpture et ainsi obtenir un résultat rapide et utilisable immédiatement comme un objet théâtral.
Les finitions de peinture (maquillage) et de caractérisation du personnage sculpté, regard, cheveux, vêtements, etc., nous amènerons à aborder les principes du fonctionnement de l’expressivité théâtrale de l’objet marionnettique.
Programme détaillé
Première étape : dessiner le personnage
Plan sur papier de l’objet qu’on souhaite réaliser. A l’échelle 1, on dessine le personnage de face et de profil. Comme un patron de couturière, ce modèle servira de référence tout au long du travail. Il doit donc être réalisé avec soin et correspondre aux dimensions requises. Il n’est pas nécessaire d’être dessinateur, mais il faudra réussir à transcrire ses intentions sur le papier avec suffisamment de précision. Les outils : papier, crayon, gomme, règle, équerre.
Deuxième étape : passer à la 3D
Après avoir découpé pour chacun un cube suffisamment haut et large dans le matelas en mousse, on reporte les patrons (les silhouettes dessinées découpées), en les détourant sur les faces du bloc de mousse. On peut alors imaginer le personnage à l’intérieur de sa gangue de mousse, dans le bloc. Puis la sculpture commence en découpant avec un couteau, toutes les parties qui sont hors du dessin. Petit à petit, et par plans successifs, on retire de la matière pour dégager le personnage qui est enfoui dans la mousse (“on plonge dans la mousse”). On se repère dans l’espace du bloc de mousse en reportant constamment le patron sur le volume de plus en plus sculpté. On utilise des couteaux, puis des ciseaux plats pour plus de précision et pour lisser la sculpture ; apprentissage de la gestuelle liée à chaque outil.
Troisième étape : les finitions
Les finitions doivent optimiser les qualités expressives de la sculpture, aider à la lecture des changements d’expressions que permet le mouvement. On ajoute des yeux brillants, pour que le regard paraisse vivant en réfléchissant la lumière. On souligne certains volumes avec de la peinture pour mieux lire les traits du visage de loin. On aborde donc le maquillage, et pour cela on est amené à manipuler les personnages pour tester leur présence et intervenir sur leur plastique si besoin. La confrontation des sculptures entre elles pourra aussi enrichir les esthétiques.
Quatrième étape : la manipulation
Enfin quelques règles de mise en espace et de manipulation vont permettre d’utiliser ces personnages dans un cadre théâtral et ainsi de parcourir la totalité du processus, depuis la conception jusqu’à la mise en mouvement d’un objet marionnettique, en passant par la sculpture particulière à l’objet destiné à la scène.
Plasticienne, comédienne et manipulatrice, elle a suivi une formation théâtre au Conservatoire d’Art Dramatique de Nîmes puis à L’Ecole Jacques Lecoq à Paris. A ses débuts elle a travaillé pour la compagnie de Philippe Genty en tant que comédienne et plasticienne. Elle a réalisé des marionnettes notamment pour « les Guignols de l’Info », le Théâtre du Frêne sous la direction de Guy Freixe, le Théâtre de la Veranda. Elle a également collaboré avec Jean-Louis Heckel et Babette Masson à l’époque du Nada Théâtre prenant tour à tour le rôle de comédienne, de plasticienne, sur plusieurs spectacles. Pascale Blaison est également formatrice, elle anime des stages et des ateliers de manipulation d’objets et marionnettes dans plusieurs lieux comme L’Ecole du Samovar, L’Ecole Supérieure Nationale des arts de la Marionnette à Charleville-Mézières ainsi qu’à La Nef.