Sur le vif
Spectacle
Le coeur cousu
Théâtre de Céphise
Auteur: Carole Martinez
Mise en scène: Barbara Goguier
Technique: Corps castelet, muppet, tiges, sacs
Une femme, seule, vient raconter son histoire, faire remonter du tréfonds de sa mémoire chaque grain de sable qui la compose. Elle raconte sa soumission à la tradition familiale, comment elle a subi la pression sociale de son village, comment elle a accepté le peu de considération de son mari jusqu'à ce qu'il la joue au combats de coqs...C'est l'histoire d'une femme qui accepte tout cela parce que... c'est comme ça. Pourtant cette femme, Frasquita, dans ce paysage en noir et blanc, s'évade en brodant des fils de couleurs. Très douée en couture, elle tissera petit à petit son chemin d'être singulier.
Ce texte poétique de Carole Martinez allie sur scène le théâtre, la marionnette et la danse, soutenue par les notes éraillées et étranges de la guitare électrique.
Intention
J’avais envie de créer un spectacle où le fil, le tissu, la couture seraient présents. C’est un univers scénographique qui m’intéresse.
J’avais envie de travailler sur la question de la soumission des femmes : Pourquoi certaines femmes ont elles une soumission presque volontaire à leur mari, à la tradition, à la famille, et qu’est ce qui fait que, parfois, elles s’en libèrent…
C’est une amie, Myriam Attia, clown et metteur en scène, qui m’a fait découvrir le livre de Carole Martinez : « Le Coeur Cousu » qui met en scène un personnage féminin, Frasquita qui, parce que « c’est comme ça », se soumet aux traditions, à
ses parents, à son mari… mais qui a en elle les germes de sa singularité. Elle reçoit à l’aube de sa vie de femme, une boîte mystérieuse, qu’on se transmet de mère en fille. C’est une boîte à couture remplies notamment de bobines de fils de toutes les couleurs, des couleurs d’ailleurs …
Frasquita s’échappe dans ses jeux, dans sa couture, dans la simple observation d’un papillon qui s’envole par la fenêtre…Le monde derrière les collines de son village l’attire, sans doute est il plein de couleurs ? Si elle ne peut aller vers lui, lui viendra à elle ?
Malgré tout ce qu’elle subira (elle sera jouée et perdue par son mari au combat de coq…), c’est une femme qui reste digne,
vivante, frôlée parfois par le désir, le désir d’aller voir ailleurs, le désir d’une rencontre… C’est cette dignité, cette intégrité qui l’amènera à avancer .
Dans le roman, c’est la dernière fille de Frasquita qui raconte l’histoire de sa mère. Dans mon adaptation, j’ai pris le parti du « Je ». C’est Frasquita qui raconte sa vie, et comment elle s’est délestée de ses liens. Je serai seule sur scène et pourtant il y a plusieurs personnages ; J’aimerais les incarner par des marionnettes de tissu qui sortent de sa robe ou de sa boîte à couture. Ces personnages (sa mère, son mari, les deux sage femmes, ses enfants, l’homme à l’Oliveraie…) sortent de sa mémoire, ils la constituent, ils sortent d’elle.
C’est un spectacle où le désir est toujours là en filigrane et où la suggestion me semble importante. Aussi, le travail chorégraphié du corps peut être intéressant comme un langage autre.
Enfin, nous sommes dans un univers de poussière et de fils, un univers entre le réel et le magique et il faudra sur scène retranscrire cet entre-deux par le jeu de la lumière. Le son de la guitare évoquera l’intensité des émotions du personnage.
Nous ne sommes pas dans une mélodie mais bien dans un univers sonore où les sons ne sont pas toujours propres, nets, agréables.
J’aimerais que ce personnage, Frasquita, amène le spectateur à s’interroger sur la vérité de sa vie, sur son intégrité afin qu’il se libère, malgré toutes les difficultés, de ce à quoi il se soumet et qui l’entrave.
Références bibliographiques : L’enfant de sable et La nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun Cent ans de solitude de
Gabriel Garcia Marquez
Syngué Sabbour ou Pierre de Patience de Atiq Rahimi
Carine HEMERY,
Comédienne marionnettiste Théâtre de Céphise
Distribution
fabrication de marionnettes, scénographie,
adaptation du texte, fabrication de marionnettes, scénographie, interprétation : Carine Hemery – Musicien : Mathieu Gaborit – Création lumière : Jean Paul Duché – Création son / Mathieu Gaborit et Didier Girard – Voix off : Barbara Goguier et Philippe Tronquoy – Collaboration artistique : Annie Korach
Téléchargements
Déjà passé
Lieu
Région
Début
Fin
Infos
Théâtre du Puits Manu
Centre - Val-de-Loire
26/09/2020
26/09/2020
Théâtre des Longues Allées
Centre - Val-de-Loire
15/03/2018
15/03/2018
La Lisotte
Centre - Val-de-Loire
02/12/2017
02/12/2017
Maison des Arts et de la Musique
Centre - Val-de-Loire
25/11/2017
25/11/2017
La Fabrique
Centre - Val-de-Loire
04/11/2017
04/11/2017
Espace Lionel Boutrouche
Centre - Val-de-Loire
25/11/2015
25/11/2015
Théâtre de Céphise
Auteur: Carole Martinez
Mise en scène: Barbara Goguier
Technique: Corps castelet, muppet, tiges, sacs
Une femme, seule, vient raconter son histoire, faire remonter du tréfonds de sa mémoire chaque grain de sable qui la compose. Elle raconte sa soumission à la tradition familiale, comment elle a subi la pression sociale de son village, comment elle a accepté le peu de considération de son mari jusqu'à ce qu'il la joue au combats de coqs...C'est l'histoire d'une femme qui accepte tout cela parce que... c'est comme ça. Pourtant cette femme, Frasquita, dans ce paysage en noir et blanc, s'évade en brodant des fils de couleurs. Très douée en couture, elle tissera petit à petit son chemin d'être singulier.
Ce texte poétique de Carole Martinez allie sur scène le théâtre, la marionnette et la danse, soutenue par les notes éraillées et étranges de la guitare électrique.
Intention
J’avais envie de créer un spectacle où le fil, le tissu, la couture seraient présents. C’est un univers scénographique qui m’intéresse.
J’avais envie de travailler sur la question de la soumission des femmes : Pourquoi certaines femmes ont elles une soumission presque volontaire à leur mari, à la tradition, à la famille, et qu’est ce qui fait que, parfois, elles s’en libèrent…
C’est une amie, Myriam Attia, clown et metteur en scène, qui m’a fait découvrir le livre de Carole Martinez : « Le Coeur Cousu » qui met en scène un personnage féminin, Frasquita qui, parce que « c’est comme ça », se soumet aux traditions, à
ses parents, à son mari… mais qui a en elle les germes de sa singularité. Elle reçoit à l’aube de sa vie de femme, une boîte mystérieuse, qu’on se transmet de mère en fille. C’est une boîte à couture remplies notamment de bobines de fils de toutes les couleurs, des couleurs d’ailleurs …
Frasquita s’échappe dans ses jeux, dans sa couture, dans la simple observation d’un papillon qui s’envole par la fenêtre…Le monde derrière les collines de son village l’attire, sans doute est il plein de couleurs ? Si elle ne peut aller vers lui, lui viendra à elle ?
Malgré tout ce qu’elle subira (elle sera jouée et perdue par son mari au combat de coq…), c’est une femme qui reste digne,
vivante, frôlée parfois par le désir, le désir d’aller voir ailleurs, le désir d’une rencontre… C’est cette dignité, cette intégrité qui l’amènera à avancer .
Dans le roman, c’est la dernière fille de Frasquita qui raconte l’histoire de sa mère. Dans mon adaptation, j’ai pris le parti du « Je ». C’est Frasquita qui raconte sa vie, et comment elle s’est délestée de ses liens. Je serai seule sur scène et pourtant il y a plusieurs personnages ; J’aimerais les incarner par des marionnettes de tissu qui sortent de sa robe ou de sa boîte à couture. Ces personnages (sa mère, son mari, les deux sage femmes, ses enfants, l’homme à l’Oliveraie…) sortent de sa mémoire, ils la constituent, ils sortent d’elle.
C’est un spectacle où le désir est toujours là en filigrane et où la suggestion me semble importante. Aussi, le travail chorégraphié du corps peut être intéressant comme un langage autre.
Enfin, nous sommes dans un univers de poussière et de fils, un univers entre le réel et le magique et il faudra sur scène retranscrire cet entre-deux par le jeu de la lumière. Le son de la guitare évoquera l’intensité des émotions du personnage.
Nous ne sommes pas dans une mélodie mais bien dans un univers sonore où les sons ne sont pas toujours propres, nets, agréables.
J’aimerais que ce personnage, Frasquita, amène le spectateur à s’interroger sur la vérité de sa vie, sur son intégrité afin qu’il se libère, malgré toutes les difficultés, de ce à quoi il se soumet et qui l’entrave.
Références bibliographiques : L’enfant de sable et La nuit sacrée de Tahar Ben Jelloun Cent ans de solitude de
Gabriel Garcia Marquez
Syngué Sabbour ou Pierre de Patience de Atiq Rahimi
Carine HEMERY,
Comédienne marionnettiste Théâtre de Céphise
Distribution
fabrication de marionnettes, scénographie,
adaptation du texte, fabrication de marionnettes, scénographie, interprétation : Carine Hemery – Musicien : Mathieu Gaborit – Création lumière : Jean Paul Duché – Création son / Mathieu Gaborit et Didier Girard – Voix off : Barbara Goguier et Philippe Tronquoy – Collaboration artistique : Annie Korach
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Lieu | Région | Début | Fin | Infos |
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Théâtre du Puits Manu | Centre - Val-de-Loire | 26/09/2020 | 26/09/2020 | |
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La Lisotte | Centre - Val-de-Loire | 02/12/2017 | 02/12/2017 | |
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La Fabrique | Centre - Val-de-Loire | 04/11/2017 | 04/11/2017 | |
Espace Lionel Boutrouche | Centre - Val-de-Loire | 25/11/2015 | 25/11/2015 |