Sur le vif
Spectacle
Je parle à mes objets lorsqu'ils sont tristes
Mise en scène: Christophe Bouffartigue
On s’attend à une performance à la corde lisse, installée au centre du plateau. Un homme sort de la pénombre, en compagnie d’un mannequin de vitrines de magasin. Le "couple" danse. L’homme n’a pas de nom. La poupée, elle, en a plein. Elle en a autant que l’homme peut lui en donner.
Dans le regard de cet homme agité, tour à tour séducteur, aimant, brutal ou sensible, la poupée a une vie intérieure, des pensées et des sentiments que l’homme lui attribue avec un naturel déconcertant. Un dialogue impossible s’est engagé. Nous sommes au cœur d’un fantasme masculin jamais exploré sur scène avec autant d’acuité et de sincérité alors même que tout sonne l’artifice de la relation. Seule peut-être la musique électrique dont l’homme joue magistralement ou les numéros de corde qu’il invente pour elle nous ramènent à des sensations connues de nous.
On sort profondément touché.es par la force de ce spectacle et par l’audace de cet artiste : inviter Christophe Bouffartigue, précisément un 8 mars, journée internationale des femmes, nous a paru comme une évidence que nous voulons partager avec le plus grand nombre.
Distribution
Interprète : Christophe Bouffartigue
Lumière : Gautier Gravelle
Son : Christophe Calastreng
Téléchargements
Déjà passé
Mise en scène: Christophe Bouffartigue
On s’attend à une performance à la corde lisse, installée au centre du plateau. Un homme sort de la pénombre, en compagnie d’un mannequin de vitrines de magasin. Le "couple" danse. L’homme n’a pas de nom. La poupée, elle, en a plein. Elle en a autant que l’homme peut lui en donner.
Dans le regard de cet homme agité, tour à tour séducteur, aimant, brutal ou sensible, la poupée a une vie intérieure, des pensées et des sentiments que l’homme lui attribue avec un naturel déconcertant. Un dialogue impossible s’est engagé. Nous sommes au cœur d’un fantasme masculin jamais exploré sur scène avec autant d’acuité et de sincérité alors même que tout sonne l’artifice de la relation. Seule peut-être la musique électrique dont l’homme joue magistralement ou les numéros de corde qu’il invente pour elle nous ramènent à des sensations connues de nous.
On sort profondément touché.es par la force de ce spectacle et par l’audace de cet artiste : inviter Christophe Bouffartigue, précisément un 8 mars, journée internationale des femmes, nous a paru comme une évidence que nous voulons partager avec le plus grand nombre.
Distribution
Interprète : Christophe Bouffartigue
Lumière : Gautier Gravelle
Son : Christophe Calastreng