Sur le vif
Spectacle
Ce que je fais là assis par terre
Auteur: Adapté du roman de Joël Egloff
Technique: Spectacle pour comédiens, musicien et marionnettes
Un homme assis par terre. Autour, le chaos, des immeubles détruits, une ville éventrée. Cet homme raconte comment il est arrivé au bord de ce trou. Comment avec son copain Jeff, ils ont assisté à l’apparition des premières fissures. Comment ils ont sauvé un pigeon aussi.
Ce que je fais là assis par terre pourrait être une fable écologique, une histoire d’anticipation. Fantaisie cruelle et drôle, elle évoque un monde qui s’engouffre « sous le poids de ses conneries », qui périclite docilement. Une sorte de « street movie » mettant en scène une société absurde et impuissante, engluée dans une mécanique du chacun pour soi.
« On y pense jamais à la fermeté du sol, on se dit que cela va de soi, que c’est la moindre des choses. Jusqu’au jour où on tombe de haut, ou même plus bas. »
Vacarme sans écho et humour grinçant nous rappelle que la faille résonne en nous. Nous lui avons ouvert la porte, elle s’est propagée.
Intention
Les marionnettes en tissu évoquent des êtres raccommodés, absorbés par leurs vêtements, digérés par leur condition sociale et assimilés à leurs pansements. A force de plaies, le tissu a grignoté la chair, la cicatrice a gagné tout le corps rendant l’être insensible, déshumanisé. Tous vivent sur des espaces morcelés et insulaires, sans ponts possibles, prisonniers de leur individualisme, de leurs fissures. Seule persistance d’une humanité probable, Lui et Jeff, bien décidés à survivre au marasme, en « fêtant tout ce qui pourrait être pire » !
Distribution
Avec : Eric Domenicone, Alexandre Picard et Pierre Boespflug
Adaptation dramaturgie : Benoît Fourchard
Mise en scène : Delphine Bardot
Scénographie et marionnettes : Yseult Welschinger
Musiques, univers sonore : Antoine Arlot et Pierre Boespflug
Matières et textiles : Daniel Trento
Vidéo et images projetées : Marine Drouard
Construction du décor : La Machinerie, Strasbourg
Déjà passé
Auteur: Adapté du roman de Joël Egloff
Technique: Spectacle pour comédiens, musicien et marionnettes
Intention
Les marionnettes en tissu évoquent des êtres raccommodés, absorbés par leurs vêtements, digérés par leur condition sociale et assimilés à leurs pansements. A force de plaies, le tissu a grignoté la chair, la cicatrice a gagné tout le corps rendant l’être insensible, déshumanisé. Tous vivent sur des espaces morcelés et insulaires, sans ponts possibles, prisonniers de leur individualisme, de leurs fissures. Seule persistance d’une humanité probable, Lui et Jeff, bien décidés à survivre au marasme, en « fêtant tout ce qui pourrait être pire » !
Distribution
Avec : Eric Domenicone, Alexandre Picard et Pierre Boespflug
Adaptation dramaturgie : Benoît Fourchard
Mise en scène : Delphine Bardot
Scénographie et marionnettes : Yseult Welschinger
Musiques, univers sonore : Antoine Arlot et Pierre Boespflug
Matières et textiles : Daniel Trento
Vidéo et images projetées : Marine Drouard
Construction du décor : La Machinerie, Strasbourg